La GPA « made in France » : un exequatur contrôlé
21 Jan 2025

Par six arrêts, dont cinq rendus le même jour, la Cour de cassation donne enfin sa position en matière d’exequatur en France des jugements étrangers établissant la filiation à la suite d’une gestation pour autrui. Le juge de l’exequatur doit se tenir prêt à vérifier les nouvelles conditions que doit contenir le jugement étranger afin que celui-ci soit conforme à l’ordre public international français, mais en veillant à ne pas le réviser, tout en étant attentif au projet parental.

Cass. 1re civ., 2 oct. 2024, no 23-50020, F–D (cassation partielle sans renvoi CA Paris, 3 oct. 2023)

Cass. 1re civ., 2 oct. 2024, no 23-50017, F–D (cassation partielle sans renvoi CA Paris, 30 mai 2023)

Cass. 1re civ., 2 oct. 2024, no 23-50001, F–D (cassation partielle sans renvoi CA Paris, 31 janv. 2023)

Cass. 1re civ., 2 oct. 2024, no 23-50002, FS–BR (cassation partielle sans renvoi CA Paris, 17 janv. 2023)

Cass. 1re civ., 2 oct. 2024, no 22-20883, FS–BR (rejet pourvoi c/ CA Paris, 14 juin 2022) : DEF 17 oct. 2024, n° DEF222i6

Cass. 1re civ., 14 nov. 2024, no 23-50016, FS–BR (cassation partielle sans renvoi CA Paris, 18 avr. 2023) : DEF 12 déc. 2024, n° DEF223i7 ; LPA 30 nov. 2024, n° LPA203l1, note V. Legrand

Id : GPL472e8
Réf : GPL 21 janv. 2025, n° GPL472e8 

Article rédigé par Maitre Morghân PELTIER avocate associée chez CM&A – CHAUVEAU MULON & ASSOCIÉS

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