La pension alimentaire est fixée amiablement entre les parents ou par le Juge aux affaires familiales en cas de désaccord.
Si la pension alimentaire a été fixée amiablement, elle peut toujours être révisée soit par un nouvel accord entre les parents, soit par une décision judiciaire.
Mais s’il y a déjà eu une décision de justice fixant la pension alimentaire, et que vous n’arrivez pas à vous mettre d’accord avec l’autre parent, vous devrez rapporter la preuve d’un fait nouveau dans la situation des parents ou les besoins de l’enfant depuis la précédente décision, pour que votre demande soit recevable.
Il s’agit de justifier soit d’une modification des ressources de l’un des parents (baisse ou hausse des revenus et/ou baisse ou hausse des charges), soit des besoins de l’enfant (par exemple, des études coûteuses, des frais médicaux plus importants, etc.).
Vous pouvez également apporter la preuve d’un changement des modalités d’organisation de la résidence de l’enfant (par exemple, vous passez d’un droit de visite et d’hébergement un week-end sur deux à une résidence alternée).
Si cette preuve est rapportée, votre demande sera déclarée recevable. Le Juge prononcera alors une augmentation, une diminution voire une suppression de la pension alimentaire en fonction des capacités financières des parents, des besoins et du train de vie de l’enfant, et de son mode de résidence.
Vous pouvez saisir, par requête, le tribunal du lieu de votre domicile, ou du domicile du bénéficiaire de la pension alimentaire ou du domicile du parent qui assume à titre principal la charge de l’enfant.
L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée.